PATRICIA LANGLET
Artiste cotée dans le Akoun
PATRICIA LANGLET, la sensibilité à fleur de toile
Bien qu’élevée au sein d’un milieu familial artistique (son père, Serge LANGLET, est artiste-peintre et sa mère lauréate de l’École des Beaux-Arts) c’est entièrement seule, que Patricia LANGLET s’est construite.
De manière totalement autodidacte, elle s’est formée à la maîtrise de toutes les techniques de création qu’elle utilise, aquarelle, acrylique, huile, crayon, encre ou encore collage. Usant de l’une ou de l’autre de ces techniques, passant du figuratif à l’abstrait, Patricia, nous propose une œuvre d’une surprenante variété et d’une grande richesse.
Le travail du nu, une thérapie
Patricia peint ses nus sans détour et sans complaisance. Elle les peint avec les doigts et ils semblent parfois travaillés par la main d’un sculpteur. Cela lui permet de mieux évoquer la chair, de susciter une perception physique de l’œuvre. Son travail est une véritable exploration plastique du corps de la femme. Il en ressort des œuvres au caractère fort dont se dégage une étrange puissance érotique, quasi palpable et même réellement palpable comme dans celles réalisées pour des déficients visuels à la demande de l’Association Nationale Valentin Haüy.
« La réalisation d’un nu est une thérapie pour me réconcilier avec mon corps. J’y laisse ma trace, une vraie signature, tout en m’amadouant avec la réalité. J’en sors un apaisement. »
Très impliquée émotivement dans ces nus, Patricia n’a commencé à les exposer que récemment. Le regard du public ne peut pas rester indifférent devant ces toiles et elle ne souhaitait pas l’affronter. Elle craint toujours le regard des autres mais maintenant, elle l’attend autant qu’elle le redoute.
Notre-Dame, une passion
Née au pied de la cathédrale, c’est presque naturellement que, très jeune, Patricia développera une véritable fascination pour la « Grande Dame » et ses vitraux. Ceux-ci seront le motif de ses tout premiers travaux et elle aura, très vite, la fierté de voir son travail récompensé quand l’un de ses vitraux, réalisé à la gouache, sera présenté, lors de l’exposition organisée pour l’inauguration de la Maison de la Culture d’Amiens, par André MALRAUX en 1966.
La cathédrale est restée l’un des thèmes majeurs de son oeuvre et les vitraux sont toujours pour elle un parfait modèle de palette. Leurs couleurs nourrissent son imagination dans les diverses représentations qu’elle nous donne de la cathédrale et, dans ses toiles les plus récentes, elles lui servent parfois de fond sur lequel elle repose la majesté du monument. Pour elle, la cathédrale est un spectacle à la fois permanent et changeant et les émotions qu’elle ressent face à ce « vaisseau de lumière », chaque fois différentes, sont livrées en autant de toiles de petit ou de grand format qu’elle réalise aussi bien à l’huile qu’à l’aquarelle, à l’encre de Chine ou encore au stylo.
Amoureuse passionnée de Notre-Dame d’Amiens, elle a la chance, cette année, d’être partie prenante dans les manifestations célébrant les 800 ans de la cathédrale. Ses œuvres vont être exposées dans différents espaces d’exposition de la capitale picarde avec, peut-être, la consécration d’une exposition dans la cathédrale elle-même en juin 2020.
Très sensible aux événements souvent tragiques de l’actualité, Patricia nous livre ses sentiments dans ses tableaux : De grandes lignes ou tâches noires traversent alors la toile ou en recouvrent de larges portions. Il s’agit là, pour elle, d’un moyen pour faire de sa toile une sorte d’exutoire à sa colère ou à son indignation. Ainsi en est-il de Debout contre la barbarie, de Larmes ou encore de Migrants et barbelés.
L’expression au travers de l’abstrait
« Je ne parle pas. Mes toiles parlent pour moi ». Ces paroles se suffiraient à elles seules pour définir son attitude artistique. Elles correspondent plus particulièrement à son œuvre abstraite. Chaque toile est un cri qu’elle pousse, un message de plaisir ou d’horreur qu’elle envoie.
Elle est passionnée par les peintures de Pierre SOULAGES (son peintre préféré), influencée aussi par l’expressionisme abstrait américain notamment par des peintres comme Mark ROTHKO, Willem de KOONING ou encore Jackson POLLOCK. Certaines caractéristiques de ces artistes transparaissent dans son travail.
Elle aime superposer de généreuses couches de matière qu’elle travaille longuement au couteau, contrôlant habilement les épaisseurs ou jetant de longues lignes enchevêtrées au travers de ses toiles.
On devine le geste franc et ample de l’artiste et les couleurs semblent alors jaillir de ses toiles en formant de formidables bouquets.
EXTRAIT DE MES ŒUVRES
EXPOSITIONS ET PRIX REMPORTÉS
Artiste cotée dans le Akoun, Patricia a déjà exposé ses toiles dans plus d’une centaine d’expositions. Elle est présente dans plusieurs galeries à Amiens (Encadrement vôtre, Galerie L) et à Chantilly ainsi que dans plusieurs espaces comme la librairie Martelle ou l’hôtel Campanile.